L’écopâturage se développe en Loire-Atlantique depuis une dizaine d’années. Zoom sur les différentes formes d’écopâturage, focus sur les chiffres clefs dans notre département.
Éleveurs et entreprise d’écopâturage, des activités complémentaires
On distingue deux types d’entreprises d’écopâturage en Loire-Atlantique : les éleveurs et les structures dont l’écopâturage est l’unique revenu. Ces dernières ne vendent pas la viande pour l’alimentation. Les éleveurs entretiennent généralement de grandes surfaces (au moins deux hectares), les entreprises d’écopâturage peuvent proposer leur service sur de petites surfaces (à partir de 1500 m²), en cœur de ville ou dans des zones commerciales et industrielles. Les éleveurs profitent d’un revenu complémentaire grâce à cette activité et de terres qui leur font parfois défaut pour nourrir leurs bêtes. Ces dernières sont de retour sur la ferme, à l’hiver, pour être engraissées. Pour les entreprises d’écopâturage, les moutons restent à l’année dans les espaces à entretenir. Certaines entreprises d’écopâturage proposent des services complémentaires : expositions, animations pédagogiques …
Les animaux utilisés
Le mouton d’Ouessant est privilégié par les entreprises d’écopâturage : petit et résistant, il est adapté aux petites surfaces et se contente de pâtures maigres : friches, terre de remblai par exemple.
Les éleveurs privilégient localement les moutons de race Lande de Bretagne : rustiques également, mais nettement plus gros que les Ouessant, donc plus avantageux pour la production de viande. Ainsi un mouton Lande de Bretagne pèse 50 kg environ pour 55 cm au garrot quand un mouton de Ouessant pèse 15 kg en moyenne pour 45 cm au garrot.
Les impacts positifs en quelques chiffres
On recense dans notre département une dizaine de structures, éleveurs et entreprises d’écopâturage confondus, qui entretiennent environ 120 hectares. Environ 200 clients, collectivités et entreprises pour la plupart, profitent de leur service. La Loire-Atlantique, et plus généralement la Bretagne, compte proportionnellement plus de surfaces entretenus écologiquement que le reste de la France.
Cette méthode d’entretien alternatif des espaces verts permet, en Loire-Atlantique, d’économiser chaque année 36000 litres d’essence et 2500 litres d’huile moteur. 82 tonnes de CO2 ont ainsi été économisées cette année grâce à cette forme durable d’entretien d’espaces verts. Pour éclairer sur ce dernier chiffre, cela représente 1 million 200 000 km parcourus en voiture ! Sachant aussi qu’une tondeuse pollue 100 fois plus qu’une voiture par litre d’essence consommée …
Mais l’entretien d’espaces verts avec des moutons en Loire-Atlantique, c’est également de nombreux citadins, salariés, pensionnaires de maison de retraite qui ont vu leur cadre de vie transformé et embelli !
Alors, prêt pour amplifier le mouvement et participer au monde durable de demain ? Si vous avez un terrain d’au moins 1500 m2 sur la région de Saint-Nazaire ou à Guérande, contactez-nous !