Au même titre que le cochon ou la vache, le mouton fait partie des animaux communs et emblématiques … Des 400 races existantes, l’on connaît surtout le mouton blanc. Pourtant, dans cette formidable diversité, se cachent des moutons extraordinaires et mal connus … mais attention aux faux-amis !
Moutons marins !
Sur l’île de North Ronaldsay, en Écosse, des moutons se nourrissent exclusivement d’algues. L’histoire remonte à l’industrie du Varech. Cette algue était utilisée pour fabriquer de la soude, elle-même employée pour le savon ou le verre. L’économie du varech s’effondre dans les années 1830 : l’extraction de la soude se fait en Espagne, pour moins cher, à partir de plantes terrestres. Les milliers d’écossais qui vivaient de cette industrie se retrouvent en situation d’extrême pauvreté. Ils cantonnent alors les moutons sur les plages pour réserver les terres à d’autres usages.
Le système digestif des moutons va alors s’adapter à ce régime forcé. Ce sont les seuls de leur espèce à être capables de se nourrir d’algues.
Des moutons extraordinaires … et chers !
Surprenant par sa physionomie, le mouton Nez noir du Vallais connaît un fort engouement …
Ce mouton, originaire de suisse est de bonne constitution : les mâles font jusqu’à 125 kg ! Leur laine est abondante et ils doivent être tondus deux fois par an. Sachez que pour en acquérir un, il vous en coûtera au alentour de 3000 € ! Sachant qu’on ne laisse jamais un mouton seul puisqu’il s’ennuie, cela fait cher le couple !
Des cornus !
Deux races sont particulièrement surprenantes de part leurs cornes : la première du fait de leur longueur. Chez les moutons de race racka, les mâles comme les femelles possèdent de magnifiques cornes torsadées. Elles peuvent atteindre jusqu’à un mètre de long. Un temps menacé de disparition, il est considéré comme un trésor national en Hongrie, son pays d’origine.
Le loaghtan fait partie des races moutons extraordinaires possédant deux paires de cornes. Originaire de l’île de Man, il a failli disparaître : dans les années 50, il n’en restait que 43 spécimens ! Il est désormais sauvé, prisé notamment des collectionneurs pour sa spécificité.
Attention au faux-semblants !
De loin, on pourrait croire à un mouton … le cochon Mangalitza possède en effet une belle toison laineuse mais c’est bien un spécimen de race porcine ! Sa laine l’aide à supporter de très basses températures. Originaire des pays de l’est, il est utilisé pour sa viande mais également pour l’écopâturage en entretien d’espaces verts !