L’éclairage public et l’éclairage des bâtiments consomment annuellement dans le monde 2700 TWh. Cela représente 6 fois la consommation totale d’électricité en France sur une année. Dans l’hexagone, un réacteur nucléaire est uniquement dédié à l’éclairage public, qui représente 38 % de la facture d’électricité des communes. La consommation totale d’électricité pour l’éclairage dans le monde produit 5 % des gaz à effet de serre. Le gisement d’économie d’énergie dans ce secteur est à la hauteur de ces chiffres colossaux.Lire la suite…
L’abeille d’Ouessant, l’autre star de l’île …
L’abeille noire d’Ouessant, récit de sa réinstallation
En 1978, Georges Hellequin, apiculteur amateur, réintroduit deux ruches sur Ouessant, ruches qui avaient complètement disparu de l’île. Dix ans plus tard, devant les attaques massives de varroa (acarien provoquant une sévère mortalité des abeilles), d’autres apiculteurs décident de mettre des ruches à l’abri sur l’île. En effet, la vingtaine de kilomètres qui sépare l’île du continent n’est pas franchissable par les abeilles, et donc par les acariens qu’elles hébergent. Les abeilles importées font partie de l’écotype breton, originaire des monts d’Arrée, des Abers et des Montagnes Noires. Non hybride, exempte de tous virus et bactérie, l’abeille d’Ouessant devient une race témoin. Elle sert de référence européenne, d’un cas d’étude pour la conservation de l’espèce dans son ensemble.Lire la suite…
Chômeurs, lorsque la laine de mouton sert à l’insertion
Une initiative étonnante au service des chômeurs
Basés en Haute-Loire, Les Ateliers de la Bruyères ont relancé en 2002 une activité de feutrage en partenariat avec une entreprise du secteur qui fournit la laine. Accompagner les chômeurs vers le retour à l’emploi, constitue l’objectif principal de l’association. Le travail de la laine nécessite de multiples compétences que les salariés en insertion pourront valoriser par la suite pour retrouver un travail. Une accompagnatrice sociale encadre les personnes en insertion, qui bénéficient de contrats à durée déterminée, de formation et plus généralement d’un suivi de leur parcours.
Écoquartier : la preuve par l’exemple
Comment réduire nos quantités de déchets ? Comment limiter nos dépenses d’énergie ? Comment consommer moins d’eau ? Si les enjeux environnementaux sont désormais admis, il est parfois difficile d’entrevoir les solutions. L’évaluation d’un écoquartier en Ille-et-Vilaine prouve que la préservation de notre environnement est loin d’être inaccessible …Lire la suite…
Biodiversité : la martre au secours de l’écureuil roux
L’écureuil gris, originaire d’Amérique du nord, a été accidentellement introduit en Italie et en Angleterre au début du 20e siècle. Dans ces pays, il concurrence l’écureuil roux qui voit sa population diminuer, voire s’éteindre complètement
L’écureuil roux va en effet cesser de se reproduire lorsque la nourriture se raréfie. L’écureuil gris, qui se nourrit des mêmes aliments que le roux, continue quant à lui à se reproduire même lorsque la nourriture devient rare, d’où la disparition de l’écureuil roux lorsqu’il se trouve sur les mêmes territoires que le gris. On pensait il y a quelques années que l’écureuil roux allait disparaître, avec la perte d’une espèce en terme de biodiversité que cela représente. C’était sans compter sur la martre du pin …
L’ennemi de mon ennemi est mon ami
Chassée pour sa fourrure et pour sa réputation de prédateur de poulaillers, la martre, elle aussi, a failli disparaître. Désormais protégée, elle constitue une alliée de poids pour l’écureuil roux. En effet, en Angleterre, les chercheurs se sont aperçus que là où les populations de martres s’intensifiaient, le nombre d’écureuils gris diminuaient, tandis que les écureuils roux devenaient plus abondants.
Comment expliquer ce fait étonnant ? L’observation du comportement de l’écureuil gris et de l’écureuil roux ont permis aux scientifiques de résoudre cette énigme. Les écureuils gris viennent se nourrir au sol, en prenant leur temps. Leurs cousins européens sont nettement plus rapides, en alerte permanente et ne s’attarde pas à terre. L’explication tient en ce que les écureuils roux et la martre ont co-évolué sur de longues périodes. Et les premiers ont donc inscrit dans leurs gènes un comportement méfiant. En revanche les écureuils gris n’ont pas cette conduite prudente car ce type de prédateur n’existe pas dans leur habitat d’origine. Ils deviennent alors une proie plus facile pour les martres.
De l’importance de la biodiversité
Grâce à cet exemple, on mesure la complexité de la nature et sa capacité de résilience : avoir protégé la martre permettra peut-être de sauver l’écureuil roux. Une raison de plus de se soucier de la biodiversité.
Mouton : le connaissez-vous ?
Quoi de plus banal qu’un mouton ? Intimement lié aux paysages de montagnes, présent dans les contes avec princes et autres bergères, il fait partie de notre histoire collective. On le retrouve dans nombre d’expressions : revenir à ses moutons, être le mouton noir, se comporter comme un mouton … Mais le connaissons-nous si bien ?Lire la suite…
Agroforesterie : sous la forêt, du blé
L’agroforesterie consiste à associer sur une même parcelle des cultures et des arbres. La technique a été remise à l’honneur dans les années 1970, mais s’inspire de pratiques ancestrales. Cette méthode agricole présente de nombreux avantages : préservation de la biodiversité, protection contre les aléas climatiques, embellissement des paysages …Lire la suite…
Photovoltaïque : l’autoconsommation collective
La production photovoltaïque mondiale connaît un bond spectaculaire depuis quelques années : en 2016, environ 75 GW de capacités nouvelles ont été raccordées dans le monde. C’est cinq fois plus qu’en 2010 et 50 % de plus qu’en 2015. Si la France accuse encore du retard, le rythme d’installations augmente ces dernières années. Généralement ces installations revendent leur électricité. La raison en est simple : les prix de vente sont plus élevés que les prix d’achat de l’électricité. Mais ne serait-il pas plus logique d’auto-consommer l’électricité sur place plutôt que l’envoyer sur le réseau ? Analyse.Lire la suite…
Déchets : mobilisation locale, réflexion globale
Gigantesque étendue de matières plastiques en mer, le 7ème continent est régulièrement mis en avant par les médias. 80 000 tonnes de plastiques, une surface de trois fois la France, flottent dans le pacifique nord. Ce continent éclipse d’autres faits : d’autres vortex d’ordures existent, en Atlantique nord notamment. Et 296 000 tonnes flottent sur l’ensemble des océans, chiffre qui ne représente qu’une partie des déchets se retrouvant en mer : la plupart coulent. En tout, on estime que la masse de plastique présente dans les océans s’élève à sept millions de tonnes. Alors, on agit ?Lire la suite…
Fermes urbaines : la reconquête
Après la collecte de déchets avec des chevaux et un tour d’horizon de l’écopâturage en Loire-Atlantique, poursuivons sur le thème de la (ré)introduction de la nature en ville avec deux exemples de fermes urbaines.Lire la suite…