La crise sanitaire a mis en lumière la fragilité d’une organisation mondialisée et de ses chaînes d’approvisionnement longues de plusieurs milliers de kilomètres. Nombre de voix s’élèvent depuis pour relocaliser certaines productions. Ce contexte a renforcé la position de ceux qui plaident pour des circuits courts, plus vertueux écologiquement et socialement. En France, il existe une matière abondante, respectueuse de l’environnement et pourtant sous-valorisée : la laine ! Zoom sur cette matière première aux multiples propriétés, locale, écologique et source d’emplois …
Les multiples avantages de la laine
La propriété la plus connue est sa capacité d’isolation. L’air emprisonné dans ses fibres protège autant du chaud que du froid. Autre propriété intéressante : elle régule l’humidité. Ainsi un vêtement en laine peut absorber jusqu’à 30 % de son poids sans paraître mouillé ! Cette propriété hydrophile permet aussi à ce matériau de laisser passer la vapeur d’eau : le vêtement « respire » et est agréable à porter.
Naturelle, cette matière n’émet pas de particule nocive sur la peau ou dans l’environnement, au moment des lavages notamment. La fibre de la laine possède encore d’autres qualités naturelles : elle est anti-odorante et anti-bactérienne. Il s’agit d’un matériau durable : la matière est 100 % renouvelable, les vêtements ont une longue durée de vie, ils sont entièrement recyclables. S’ils ne devaient pas l’être, ils sont 100 % biodégradables … même si le compostage est long !
Une matière, de nombreux usages …
La laine peut servir à de nombreux usages. On pense bien sûr aux bons vieux pull, écharpes, gants … mais elle peut aussi servir à fabriquer des jeans … des fabricants français en proposent, et la matière première est, elle-aussi, hexagonale. Elle est également utilisée comme rembourrage pour des coussins, des matelas (à la durée de vie exceptionnelle). Transformée en feutre, elle peut servir à la confection de chaussons, de chapeaux, de sacs …
Et la laine de nos petits moutons d’Ouessant dans tout ça ? Les spécialistes nous disent qu’elle est difficile à filer mais qu’elle est parfaite en feutrine, à telle point qu’elle feutre naturellement sur les moutons !
Et la laine dans le domaine du bâtiment ?
Les propriétés de la laine, performantes pour les vêtements, le sont aussi lorsqu’elle est utilisée dans le bâtiment. Par rapport à la laine de verre ou de roche, la présence d’eau ne nuit pas à ses propriétés isolantes. Mieux encore, elle va absorber l’humidité de l’air pour la relâcher lorsqu’il fait plus sec, jouant le rôle de régulateur hygrométrique. Elle peut ainsi absorber jusqu’à 33 % de sa masse en eau sans voir ses qualités isolantes altérées ! Par ailleurs, ses propriétés élastique et résistante permettent que, même après écrasement, elle retrouve son gonflant, contrairement aux matériaux synthétiques. On parle de matériau résilient … qui garantit une durée de vie incomparable !
La laine de mouton est aussi utilisée dans le bâtiment pour réaliser des moquettes : anti-inflammable naturellement, elle est privilégiée dans les lieux à risque comme les discothèques ou les bateaux. On considère que ses couleurs sont beaucoup plus profondes que les moquettes en synthétique.
Le renouveau
Suite au déclin de la filière laine dans les années 70, la laine française était parfois jetée ou brûlée. Heureusement, on voit renaître dans toute la France des projets pour valoriser cette matière première renouvelable. Après de nombreuses années de pertes d’emplois, l’industrie textile française augmente désormais ses effectifs, portés entre autres par les filières locales de transformation de la laine. Des métiers oubliés, comme le lavage des toisons ou les matelassiers par exemples, renaissent et les producteurs locaux se regroupent en de multiples initiatives. Concernant l’écopâturage, là aussi les entreprises d’entretien d’espaces verts avec des moutons s’organisent pour valoriser leur laine et animer des ateliers pédagogiques autour de cette formidable ressource. L’ensemble est cohérent : l’écopâturage consomme moins d’énergie pour tondre et la transformation de la laine est moins vorace en énergie que les fibres issues de la pétrochimie !
En 2014, la loi Labbé a constitué une rupture dans la gestion des espaces verts en interdisant l’usage des pesticides à l’État, aux communes et aux établissements publics. Plus récemment, la loi s’étend aux paysagistes pour lesquels il devient interdit d’utiliser ces produits chimiques, hors rares exceptions (terrains de sport professionnels par exemple). Cette interdiction marque profondément le métier de paysagiste : les « mauvaises herbes » (on préférera le terme « d’herbes sauvages » !) se gèrent désormais avec d’autres techniques que la pulvérisation d’herbicide … Si cela est éminemment positif, le paysagiste peut aller plus loin pour favoriser la biodiversité. À travers des exemples en Loire-Atlantique, petit tour d’horizon des pratiques d’un paysagiste écologique !
Les communes, en avance sur les entreprises
Les communes sont généralement plus en avance sur la gestion écologique des espaces verts. Certaines avaient devancé l’interdiction des pesticides de longues dates, en lançant des plans de gestion différenciée. Ces plans consistent à cartographier les espaces à entretenir pour savoir quels types d’interventions vont être réalisés. Ainsi les massifs « d’apparat » devant la mairie ne seront pas traités de la même manière que le bord de l’étang communal, qui supportera mieux un aspect un peu sauvage !
Cette cartographie permet de limiter le temps de travail sur certaines zones (par exemple en ne fauchant qu’une fois l’an) pour concentrer les interventions sur d’autres zones (les massifs devant la mairie !). Ces plans de gestion se sont imposés aux mairies : elles n’avaient d’autre choix que de mieux gérer le temps de travail des agents, qui passent plus de temps à désherber du fait de l’abandon des traitements chimiques. Conséquence de ces plans de gestion : des espaces auparavant très entretenus le sont moins, favorisant la biodiversité, nous y reviendrons.
Les entreprises en revanche, même lorsqu’elles disposent d’importantes surfaces à entretenir (espaces verts, réserve foncière …) ne se sont que peu emparées de ces questions de gestion différenciée. S’agit-il d’un défaut de conseil des paysagistes, préférant proposer des solutions connues (tontes systématiques par exemple) ?
Couvre-sol, fauche tardive, prairies fleuries …
Le paysagiste écologique dispose de nombreuses solutions pour introduire de la biodiversité et pour maîtriser les coûts d’entretien, y compris sur les espaces verts des entreprises. Les plantes couvre-sol se démocratisent. Leurs avantages sont nombreux : ils limitent les désherbages, ils protègent la terre du ruissellement et des fortes chaleurs, ils enrichissent les sols lorsque les feuilles se décomposent … et sont plus esthétiques qu’une terre nue ! Dans le même esprit, le paysagiste écologique s’attachera à enrichir naturellement le sol : les tontes de gazon, par exemple, seront laissées sur place, évitant autant de transport inutile vers la déchetterie locale !
La fauche tardive, ou fauche raisonnée, constitue également un formidable moyen pour favoriser la biodiversité : elle permet aux insectes de faire leur cycle complet (pontes, larves, développement). Les prairies fleuries constituent aussi d’excellentes niches écologiques, du printemps à l’automne. Elles ne sont fauchées qu’une fois l’an mais doivent être renouvelées au bout de quelques années car elles vont naturellement évoluées vers des prairies « herbeuses » avec moins de fleurs. Les insectes et autres araignées présents dans ces milieux serviront de nourriture à tout un tas d’insectivores : musaraigne, hérisson, chauve-souris, oiseau … Une simple prairie contribue ainsi à restaurer toute une chaîne alimentaire !
La gestion de l’eau
En Loire-Atlantique comme ailleurs, le paysagiste écologique s’attachera à traiter les points d’eau de manière à marier esthétique et préservation de la biodiversité. Les bassins d’orage et bassins filtrants peuvent ainsi contribuer à l’esthétisme paysager. Si la fonction première des bassins d’orage est d’épurer l’eau grâce aux plantes (on parle de phytorémédiation), les aménagements de ces pièces d’eau peuvent participer à la biodiversité. Sur les berges et dans le bassin seront installées des plantes variées (ou sélectionnées au fur et à mesure de leur installation naturelle). Cette variété de plantes contribue autant à l’aspect paysager (fleurs à différents moments, de différentes couleurs, diversité paysagère …) qu’à la biodiversité, en fournissant gîte et nourriture à quantité d’espèces animales. Des floraisons étalées dans le temps offrent la nourriture aux abeilles du printemps à l’automne. De même, l’installation de roches, de murets en pierre sèches favorisent la présence de nombre d’espèces : abeilles solitaires, araignées, lézards, grenouilles et salamandres, hérissons … Sur ces bassins de rétention, il est intéressant de laisser des zones de friches, avec des arbres morts qui constituent, là encore, des réserves à biodiversité. Ces zones sont appelées « îlots de vieillissement ».
À leur échelle, les particuliers peuvent aussi favoriser la biodiversité, s’ils disposent d’un jardin. Les recettes sont les mêmes que pour les grandes surfaces : laisser des zones plus sauvages, tondues qu’une seule fois par an, ne pas laisser les sols nus (plantes couvre-sol, copeaux, feuilles …). Si vous souhaitez être accompagnés dans vos projets, certains paysagistes écologiques, en Loire-Atlantique, proposent des aménagements adaptés aux petites surfaces. Et si vous désirez aller plus loin, vous pouvez aussi installer des nichoirs et autres refuges à hérisson !
Lorsqu’on présente le métier de l’écopâturage, certaines personnes s’imaginent qu’entretenir des espaces verts ou des espaces naturels avec des moutons ne coûte rien, qu’il suffit d’installer les moutons et de les laisser travailler … Or, entre suivi des parcelles, gestion de la biodiversité, soins à apporter au troupeau, suivi génétique des animaux, l’année d’un professionnel de l’écopâturage est bien remplie ! Saison après saison, découvrez l’ensemble des travaux à faire pour avoir de belles parcelles, riches en biodiversité et des animaux en parfaite santé !
L’hiver
Durant l’hiver, la végétation ne poussant quasiment plus, il est nécessaire de fournir des compléments alimentaires aux moutons. Du foin leur sera apporté régulièrement. À ce propos, chez les Pâturages du Littoral, nous construisons systématiquement un abri sur chaque parcelle où sont installés les moutons. Cet abri reçoit un râtelier, qui permet la distribution de foin, qui reste sec puisque protégé des intempéries.
Un peu de céréales (certifiés Agriculture Biologique) viendra compléter la ration hivernale. Durant cette période, on veillera, dans l’abri, à recouvrir le sol de paille pour permettre aux animaux de dormir sur une surface propre et sèche. Chez les Pâturages du Littoral, nous avons également une grande parcelle de repli, bien drainée, avec un grand abri. Ce terrain permet de rapatrier des animaux situés sur des prairies trop humides … voire inondées ! Cette parcelle de repli permet aussi d’éviter le surpâturage, en allégeant le nombre de moutons sur d’autres parcelles. Le surpâturage d’hiver rend les prairies boueuses lorsque l’herbe est trop courte et trop piétinée.
Printemps
Le printemps est la saison des naissances. Chez les moutons d’Ouessant, race rustique, la mise-bas se fait sans intervention humaine. La plupart du temps, lorsqu’il y a un agnelage, les clients nous appellent et nous nous déplaçons afin de vérifier que tout se passe bien. Il peut arriver par exemple que la mère ne reconnaisse pas son petit et qu’il faille les isoler ensemble dans un espace restreint, le temps qu’elle l’accepte.
Cette période de renouveau est essentielle dans le registre de la biodiversité. Ainsi, sur certaines parcelles et en accord avec le client, nous laissons pousser l’herbe. L’introduction tardive des moutons sur ces parcelles, généralement en juin, permet de laisser le temps aux œufs d’insectes d’éclore, aux larves de se développer, aux chrysalides de chenilles d’arriver à maturité. De plus, une herbe maintenue rase, comme les pelouses des jardins trop tondus, fait évoluer les prairies vers des milieux pauvres en terme de diversité de plantes.
Cette activité de gestion écologique des parcelles nécessite un suivi rigoureux de son troupeau et de faire tourner les animaux sur l’ensemble des parcelles (on parle de « pâturage dynamique » ou « pâturage tournant »). Il est plus facile de laisser les animaux surpâturer toute l’année dans une seule et même parcelle, mais ce n’est pas le plus intéressant écologiquement et ce n’est pas notre politique d’entreprise !
Été
Durant l’été, une attention particulière est portée à l’eau : les abreuvoirs sont régulièrement nettoyés, pourvus régulièrement en eau propre. Rappelons que la légende qui veut que le mouton d’Ouessant ne boit pas est fausse. Les animaux doivent disposer tout au long de l’année d’un endroit propre où s’abreuver. La gestion de l’herbe est parfois compliquée l’été, lors des sécheresses, désormais récurrentes. La rotation sur les différentes parcelles et la division des parcelles elles-mêmes en plusieurs zones permettent de préserver des zones avec de l’herbe fraîche … Ces changements de pâturage permettent un contrôle des vers qui parasitent les moutons : plus les animaux stagnent sur un même parcelle, plus ils vont être infestés de vers. Ces rotations permettent également, comme évoqué précédemment, de contribuer à la biodiversité en créant des zones à l’herbe plus haute qui constituent autant de refuges à insectes.
C’est durant la période sèche que le professionnel de l’écopâturage fait quelques interventions de fauche mécanique. Ces fauches concernent les prairies qui contiennent des plantes non consommées par les moutons (orties, ronces, rumex …) . Les plantes rejetées par les animaux sont appelées « refus ». Les interventions sont réalisées à la débroussailleuse … et cette activité représente un important volume horaire dans l’année d’un professionnel de l’écopâturage ! Ces passages mécaniques sont particulièrement importants sur des plantes qui, si on les laissait, s’étendraient d’année en année à l’ensemble de la parcelle. C’est notamment le cas pour les rumex et les chardons, qu’il est essentiel de couper avant qu’ils ne grainent et se disséminent sur les terrains. À noter que certaines parcelles sont intégralement tondues par les moutons … mais c’est plutôt l’exception que la règle !
L’écopâturage en automne : le métier de la reproduction
La saison automnale est la période de reproduction des moutons. Avant de faire de la reproduction, le professionnel de l’écopâturage doit estimer ses besoins en animaux : combien de nouveaux clients aurai-je l’an prochain ?
Quelle surface cela représente- t-il ? Cela déterminera le nombre d’animaux dont on aura besoin l’année suivante. Une fois évalué le nombre d’agneaux que l’on souhaite avoir , il s’agira de placer des mâles et femelles ensemble. Mais pas n’importe quel mâle avec n’importe quelle femelle ! Il faut en effet qu’ils soient de lignée différentes pour éviter la consanguinité. Aussi, pour chaque animal, il s’agit de connaître ses origines, pour éviter de faire se reproduire des animaux de même famille ! Lorsque l’on a de nombreux parcs chez de nombreux clients, cet aspect du métier représente quelques heures de travail (déplacements des animaux …) et une méthode bien au point ! En automne (ou en hiver), on peut aussi être amené à changer les moutons de parcelles lorsque celles-ci sont trop humides.
Soins et pâturages dynamiques en écopâturage, les ficelles du métier
Pour compléter cette « fiche métier écopâturage », on ne peut omettre de parler des soins à apporter tout au long de l’année aux moutons. Aux soins habituels (taille des onglons, tonte) s’ajoutent les interventions « d’urgence » : infection des yeux (nous en avons eu beaucoup cette année), boitement, plaie, diarrhée … Concernant le vermifuge, nous privilégions des traitements de fond par les plantes (dont nous conservons le secret, on ne va pas tout vous dire !) et n’avons recours aux traitements chimiques qu’en tout dernier recours. De même, les moutons disposent de compléments alimentaires, soit en permanence (pierre à sels et minéraux), soit en apport ponctuel (argile bentonite). Ces apports, conjugués au pâturage dynamique déjà évoqué, assurent un état sanitaire irréprochable à nos moutons !
Le tour d’horizon du métier de professionnel de l’écopâturage ne serait pas complet si on n’abordait pas la question de la prospection commerciale … En effet, avant d’avoir un troupeau de moutons d’Ouessant en gestion, il faut trouver des clients ! Et être prêt à prendre son bâton de pèlerin et visiter de très nombreuses entreprises, hôpitaux, maisons de retraite, rencontrer de nombreux élus dans les communes et communautés de communes … Un aspect du métier à ne pas négliger si l’on veut générer du chiffre d’affaire et pouvoir se rétribuer !
Depuis l’arrêt des pesticides et la mise en place de plans de gestion différenciée, la faune sauvage revient en milieu urbain. Parallèlement à ce retour des animaux sauvages en ville, on constate aussi le retour d’animaux domestiques que l’on s’était plutôt habitué à voir en campagne. Une tendance de fond vers une ville plus animée ?
L’écopâturage se développe, c’est tant mieux. Avec cette expansion, on voit apparaître des termes qui, chez Les Pâturages du Littoral, nous interrogent. « Location de moutons », « tondeuses écologiques »: ces termes induisent une certaine conception de l’écopâturage. Décryptage.
L’île d’Ouessant, remarquable par sa faune spécifique, tel le mouton ou l’abeille éponymes, va être impactée, comme d’autres zones côtières, par le changement climatique et notamment la montée du niveau de la mer. Pour contribuer à la lutte contre ce changement climatique, l’île d’Ouessant vise à moyen terme le 100 % énergies renouvelables.
Défendu par quelques écologistes ou passionnés il y a quelques années, le déplacement à vélo occupe désormais une place importante dans le débat public. En ces temps de campagnes municipales, rares sont les listes à ne pas évoquer « un plan vélo », une « politique de mobilité douce« . Si quelques villes françaises se démarquent par leurs efforts, ces « plans vélo » peinent à se concrétiser sur le terrain et les routes restent encore trop souvent inadaptées, voire dangereuses, pour la pratique de la petite reine. Si ces politiques de déplacements à vélo peinent à se déployer, cela tient parfois à des discours creux, sans volonté réelle, mais pas seulement. La méthode est également en cause : construire un réseau vélo nécessite un plan d’ensemble, mais aussi de connaître les aménagements fonctionnels …
Sur l’île d’Ouessant, les moutons auraient été sélectionnés pour leur couleur noire, afin de permettre aux femmes de marin de confectionner leur habit de deuil si leurs maris ne rentraient pas au port … Des légendes évoquant la laine se retrouvent dans quasiment toutes les régions françaises. La Belle au bois dormant s’endort en se piquant au fuseau d’un métier à tisser. Ces contes et légendes montrent l’importance de la laine dans notre société, avant l’arrivée des textiles synthétiques. Des passionnés tentent toutefois de faire revivre la filière laine française …
Au même titre que le cochon ou la vache, le mouton fait partie des animaux communs et emblématiques … Des 400 races existantes, l’on connaît surtout le mouton blanc. Pourtant, dans cette formidable diversité, se cachent des moutons extraordinaires et mal connus … mais attention aux faux-amis !
L’entretien mécanisé des espaces verts présente un impact environnemental supérieur à l’écopâturage. On pense bien évidemment à la pollution émise par l’utilisation des machines, mais l’entretien motorisé engendre d’autres nuisances écologiques, moins visibles. De la fabrication des machines aux impacts sur la biodiversité lors de la tonte, du transport des déchets verts aux nuisances sonores, la gestion des espaces verts … n’est pas toujours verte ! Petit tour d’horizon comparatif des deux méthodes.